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Les enfants ne doivent pas être les victimes des mesures Raffarin !

La loi du 30 juin 2004 ne s’adresse qu’aux salariés majeurs. Elle exonère explicitement les salariés mineurs. Les élèves et les étudiants, n’étant pas salariés, ne sont évidemment pas tenus de faire les 7 heures supplémentaires de travail forcé que sont obligés de faire leurs professeurs.
M Léonetti, vice-président du groupe UMP, a confirmé que les enfants ne sont pas concernés par la loi, de même que la FCPE, Fédération des conseils de parents d’élèves, l’une des plus grandes associations de parents d’élèves en France.
M Léonetti a suggéré que les professeurs effectuent la journée supplémentaire sous forme de journée pédagogique, en l’absence des élèves.

Parce que les enfants ne sont, en aucun cas, tenus de faire du travail supplémentaire, n’envoyez pas vos enfants à l’école le 16 mai ! Parce qu’accepter la prise d’otage des enfants, c’est supprimer la liberté de choix pour les salariés. Si les enfants sont à l’école, quel autre jour les entreprises peuvent-elles choisir (et cette liberté avait été prévue par la loi)
Que faut-il faire lorsqu’on refuse d’envoyer ses enfants à l’école ?
Rien de spécial. Il est toutefois courtois d’avertir la direction de l’Ecole de l’absence de l’enfant, quelques jours avant le 16 mai. Vous trouverez des courriers-types à envoyer sur le site. En effet, cela aidera les Etablissements à adapter les transports, cantines, et autres points d’organisation, afin d’essayer de réduire les gaspillages énormes causés par la taxe Raffarin : rien que dans le Gard et le Gers, ce sont 300 000 euros qui ont été gaspillés dans l’ouverture des transports et des cantines pour des élèves absents à 80%.

Article publié le 29 avril 2005.


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